Petronas FP1,le fiasco!
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Petronas FP1,le fiasco!
La FP1 était destinée à courir le championnat du monde de Superbike. Elle était engagée au sein de l'écurie Foggy Petronas Racing, menée par l'ancien pilote Carl Fogarty.
Initialement, elle a été développée en partenariat avec Sauber, pour courir en MotoGP. Finalement, l'entreprise malaise décide de la faire courir en Superbike.
Le moteur est un trois cylindres en ligne, quatre temps, à refroidissement liquide. Il est imaginé par Suter.
Le moteur est basculé de 17° vers l'arrière et est alimenté par une injection électronique Bosch de 55 mm de diamètre.
Contrairement à ce que l'on trouve habituellement, l'injection se trouve côté roue avant, tandis que l'échappement est devant la roue arrière.
La fourche télescopique inversée de 43 mm de diamètre et le monoamortisseur, tous deux de marque Öhlins, sont réglables en détente, compression et précharge.
Le freinage est assuré par Brembo, avec, à l'avant par un double de disque de 320 mm de diamètre, mordus par des étriers à quatre pistons, et à l'arrière par un simple disque de 220 mm de diamètre,
par un étrier double piston.
Les jantes sont des OZ Racing en aluminium forgé. L'ensemble des pièces de carrosserie est en fibre de carbone. Le réservoir est en aluminium.
Afin de pouvoir être présent en Superbike, 150 exemplaires doivent être fabriqués. 50 exemplaires ont été conservés pour la course et 100 ont été commercialisés.
75 motos ont été fabriqués par MSX International, entreprise de l'Essex, pour mettre au point les procédés de fabrication.
Ensuite, les 75 autres machines ont été assemblées en Malaisie, chez un constructeur local, Modenas, en suivant ces procédés.
En course, la FP1 n'a pas brillé. Elle ne s'est hissée sur le podium que deux fois au cours de sa carrière, en 2004, à la seconde1 et la troisième2 place.
En 2003, elle est pilotée par Troy Corser et James Haydon.
En 2004, Haydon est remplacé par Chris Walker.
En 2005, ce sont Garry McCoy et Andy Notman qui prennent le guidon de la FP1.
En 2006, Steve Martin et Craig Jones pilotent la FP1 pour sa dernière saison.
Le 10 février 2010, le magazine Motorcyclenews annonce avoir retrouvé un hangar dans l'Essex rassemblant 60 des 75 machines fabriquées en Grande-Bretagne.
Carl Fogarty – le manager de l’équipe de course et figure de proue du projet de FP1 – a déclaré lorsqu’on lui a dit la nouvelle :
« Vous plaisantez – c’est incroyable ! » Il avait été pensé – et déclaré par l’équipe – que ces motos avaient été expédiés en Malaisie il y a cinq ans pour y etre detruites.
Mais en fait, pratiquement tous les motos initialement produites pour etre homologué pour le FP1 pour les courses WSB sont toujours sur le sol britannique.
Cette collection de motos – d’une valeur d’environ 2 millions d’euros – met a mal le propriétaire du parc – le géant pétrolier malaisien Petronas – qui n etait apparement pas au courant de cette situation.
L’entreprise a brûlé 30 millions d’euros sur un programme WSB qui était destiné à lancer une entreprise de fabrication de motos de la taille de Ducati en Malaisie,
mais ce fut en fait un fiasco avec une 21e place championnat en 2006.
Les motos ont été fabriqués pour Petronas par la firme d’ingénierie MSX International à Basildon dans l’Essex en un temps record en 2002, autour de moteurs conçus par la société autrichienne Suter Racing.
L’idée était que le processus de production serait alors reproduit en Malaisie et formerait le début d’une serie de motos haut de gamme.
75 motos de route homologuees ont été construites dans l’Essex, puis 75 autres en Malaisie six mois plus tard.
Bien que l’entreprise qui a produit ce premier lot a depuis changé de mains, les motos sont toujours là, maintenant en possession de la firme d’ingénierie Arrk R & D, qui conserve également le personnel clé MSXI
qui a travaillé sur le FP1.
Tony White est l’un d’entre eux: « Ces motos étaient parfaites » est tout ce qu’il dira sur ces motos, Petronas ne voulant pas perdre la face et ayant toujours le controle da la situation.
En tant que directeur général de Foggy Petronas Racing, Murray Treece a été l’intermédiaire pour Petronas et les ingénieurs britanniques qui ont développé le vélo de route.
Il dit: « Notre personnel a développé la moto de course et a ensuite été impliqué dans le transfert de la conception et l’information des fournisseurs sur l’équipe de moto de route.
Ce qu il s’est passé après sur les motos de route abandonnees m est inconnu . »
Les Petronas FP1 de route ont perd uune bonne partie de leur puissance - de 185 CV a 127 CV .
Malgré cela, avec un poids a sec de 181 kg, cette moto de route aurait ete encore performante- bien qu’il n’ait jamais été publié dans la presse un essai sur route.
Huit ans plus tard, seuls les freins non radiaux datent des lignes austères et élégantes de ces motos racees.
Initialement, elle a été développée en partenariat avec Sauber, pour courir en MotoGP. Finalement, l'entreprise malaise décide de la faire courir en Superbike.
Le moteur est un trois cylindres en ligne, quatre temps, à refroidissement liquide. Il est imaginé par Suter.
Le moteur est basculé de 17° vers l'arrière et est alimenté par une injection électronique Bosch de 55 mm de diamètre.
Contrairement à ce que l'on trouve habituellement, l'injection se trouve côté roue avant, tandis que l'échappement est devant la roue arrière.
La fourche télescopique inversée de 43 mm de diamètre et le monoamortisseur, tous deux de marque Öhlins, sont réglables en détente, compression et précharge.
Le freinage est assuré par Brembo, avec, à l'avant par un double de disque de 320 mm de diamètre, mordus par des étriers à quatre pistons, et à l'arrière par un simple disque de 220 mm de diamètre,
par un étrier double piston.
Les jantes sont des OZ Racing en aluminium forgé. L'ensemble des pièces de carrosserie est en fibre de carbone. Le réservoir est en aluminium.
Afin de pouvoir être présent en Superbike, 150 exemplaires doivent être fabriqués. 50 exemplaires ont été conservés pour la course et 100 ont été commercialisés.
75 motos ont été fabriqués par MSX International, entreprise de l'Essex, pour mettre au point les procédés de fabrication.
Ensuite, les 75 autres machines ont été assemblées en Malaisie, chez un constructeur local, Modenas, en suivant ces procédés.
En course, la FP1 n'a pas brillé. Elle ne s'est hissée sur le podium que deux fois au cours de sa carrière, en 2004, à la seconde1 et la troisième2 place.
En 2003, elle est pilotée par Troy Corser et James Haydon.
En 2004, Haydon est remplacé par Chris Walker.
En 2005, ce sont Garry McCoy et Andy Notman qui prennent le guidon de la FP1.
En 2006, Steve Martin et Craig Jones pilotent la FP1 pour sa dernière saison.
Le 10 février 2010, le magazine Motorcyclenews annonce avoir retrouvé un hangar dans l'Essex rassemblant 60 des 75 machines fabriquées en Grande-Bretagne.
Carl Fogarty – le manager de l’équipe de course et figure de proue du projet de FP1 – a déclaré lorsqu’on lui a dit la nouvelle :
« Vous plaisantez – c’est incroyable ! » Il avait été pensé – et déclaré par l’équipe – que ces motos avaient été expédiés en Malaisie il y a cinq ans pour y etre detruites.
Mais en fait, pratiquement tous les motos initialement produites pour etre homologué pour le FP1 pour les courses WSB sont toujours sur le sol britannique.
Cette collection de motos – d’une valeur d’environ 2 millions d’euros – met a mal le propriétaire du parc – le géant pétrolier malaisien Petronas – qui n etait apparement pas au courant de cette situation.
L’entreprise a brûlé 30 millions d’euros sur un programme WSB qui était destiné à lancer une entreprise de fabrication de motos de la taille de Ducati en Malaisie,
mais ce fut en fait un fiasco avec une 21e place championnat en 2006.
Les motos ont été fabriqués pour Petronas par la firme d’ingénierie MSX International à Basildon dans l’Essex en un temps record en 2002, autour de moteurs conçus par la société autrichienne Suter Racing.
L’idée était que le processus de production serait alors reproduit en Malaisie et formerait le début d’une serie de motos haut de gamme.
75 motos de route homologuees ont été construites dans l’Essex, puis 75 autres en Malaisie six mois plus tard.
Bien que l’entreprise qui a produit ce premier lot a depuis changé de mains, les motos sont toujours là, maintenant en possession de la firme d’ingénierie Arrk R & D, qui conserve également le personnel clé MSXI
qui a travaillé sur le FP1.
Tony White est l’un d’entre eux: « Ces motos étaient parfaites » est tout ce qu’il dira sur ces motos, Petronas ne voulant pas perdre la face et ayant toujours le controle da la situation.
En tant que directeur général de Foggy Petronas Racing, Murray Treece a été l’intermédiaire pour Petronas et les ingénieurs britanniques qui ont développé le vélo de route.
Il dit: « Notre personnel a développé la moto de course et a ensuite été impliqué dans le transfert de la conception et l’information des fournisseurs sur l’équipe de moto de route.
Ce qu il s’est passé après sur les motos de route abandonnees m est inconnu . »
Les Petronas FP1 de route ont perd uune bonne partie de leur puissance - de 185 CV a 127 CV .
Malgré cela, avec un poids a sec de 181 kg, cette moto de route aurait ete encore performante- bien qu’il n’ait jamais été publié dans la presse un essai sur route.
Huit ans plus tard, seuls les freins non radiaux datent des lignes austères et élégantes de ces motos racees.
Re: Petronas FP1,le fiasco!
Foggy a déclaré à l’époque:
« Il ne fait aucun doute que ce sera la plus belle hypersport sur les routes. Elle combine une technologie de pointe avec une réelle élégance et a établi de nouvelles normes sur le marché des sportives ».
Treece confirme : « C’était une belle machine à regarder et à piloter. J’aimerais en posséder une ».
Treece croit que Petronas a sous-estimé le défi de mettre cette moto sur le marché en si peu de temps et sans infrastructure.
Tony White d’Arrk n’est pas d’accord : « C’était un excellent projet pour travailler sur ce qui a abouti à la construction de 150 motos– nous avions tout fait pour avoir les manuels du propriétaire
et avions des concessionnaires interresses. »
En fait, la Petronas FP1 a finalement été mis en vente en 2005 - mais seulement par l intermediaire d un concessionnaire, en Malaisie, appelé Naza Bikers Dream -
où 2 modeles étaient encore en vente en 2009 pour 31 433 euros neuve chacune.
69 motos sur les 75 fabriquees en Malaisie ont été achetés par la nouvelle société malaisienne, Momoto, a Petronas .Elles ont été renomés Momoto MM1, prêtent à être vendues.
Mais le projet a eu du plomb dans l aile quand il a été découvert que les taxes et les droits sur ces motos n’avaient pas été payés ,le gouvernement malaisien a donc saisi le lot.
Momoto a alors intenté une action en justice de 83 millions de dollars contre Petronas.
La saga se poursuit et les motos restent stockees dans un hangar.
2012,presentation de la Momoto MM1
sources
motorcyclenews.com
asphaltandrubber.com
« Il ne fait aucun doute que ce sera la plus belle hypersport sur les routes. Elle combine une technologie de pointe avec une réelle élégance et a établi de nouvelles normes sur le marché des sportives ».
Treece confirme : « C’était une belle machine à regarder et à piloter. J’aimerais en posséder une ».
Treece croit que Petronas a sous-estimé le défi de mettre cette moto sur le marché en si peu de temps et sans infrastructure.
Tony White d’Arrk n’est pas d’accord : « C’était un excellent projet pour travailler sur ce qui a abouti à la construction de 150 motos– nous avions tout fait pour avoir les manuels du propriétaire
et avions des concessionnaires interresses. »
En fait, la Petronas FP1 a finalement été mis en vente en 2005 - mais seulement par l intermediaire d un concessionnaire, en Malaisie, appelé Naza Bikers Dream -
où 2 modeles étaient encore en vente en 2009 pour 31 433 euros neuve chacune.
69 motos sur les 75 fabriquees en Malaisie ont été achetés par la nouvelle société malaisienne, Momoto, a Petronas .Elles ont été renomés Momoto MM1, prêtent à être vendues.
Mais le projet a eu du plomb dans l aile quand il a été découvert que les taxes et les droits sur ces motos n’avaient pas été payés ,le gouvernement malaisien a donc saisi le lot.
Momoto a alors intenté une action en justice de 83 millions de dollars contre Petronas.
La saga se poursuit et les motos restent stockees dans un hangar.
2012,presentation de la Momoto MM1
sources
motorcyclenews.com
asphaltandrubber.com
Re: Petronas FP1,le fiasco!
Il y en a des histoires méconnues avec ces bécanes de course...Merci Naga
_________________
« Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon. »Jean-Claude Van Damme
Re: Petronas FP1,le fiasco!
De rien,Philippe
Mais ce n est pas fini..
Combien de personnes ont pu vraiment essayer cette moto?
En 2012, un journaliste essayeur de MCN a finalement pu rouler sur une des deux Petronas FP1 sur la route en Suisse, grâce à son propriétaire Livio Kagi.
Michael Guy de MCN a roulé sur la moto et s’est délecté de sa puissance forte et linéaire. La moto Guy était l’une des deux seules FP1 en Europe à l’époque, mais a malheureusement été perdu dans un incendie
dans le garage de Kagi en 2013.
L incendie malheureux
Une rare Petronas FP1 de 33 000 £ a été détruit par un incendie, quelques jours avant qu’il ne soit livré à un client au Royaume-Uni.
La moto était en train d’être revise dans l’atelier de Zurich du spécialiste du FP1 Livio Kagi lorsqu’elle a pris feu, causant des brûlures aux mains de Kagi et mettant le feu à l’atelier.
Kagi, qui dit que l’incendie a probablement commencé quand une étincelle a allumé un résidu de carburant renversé sur le réservoir d’essence, il a dû traîner la moto en feu
hors des locaux pour empêcher une deflagration.
« Il était à cinq mètres de la porte, dit-il à MCN, mais il y avait trois autres motos sur le chemin. Au moment où je les avais déplacés et est retourné à la Petronas FP1,
Les plaquettes de frein avaient fondues sur le disque et j ai donc dû soulever celle-ci et la glisser dehors à travers la fumée épaisse. Je pensais que j’allais m’évanouir.»
Tim Thompson,un autre journaliste essayeur de MCN qui a roulé l’autre FP1 a dit que la machine etait comme une grosse 600cc qui vibre,laisse une flaque d’huile partout où elle s’arrête
et a besoin de demarreur a rouleaux pour commencer le run... »
Essai de la Momoto MM1 en Malaisie en 2016
Alors, après avoir approché et fait le tour de la MM1 Momoto, qu’en avons-nous pensé?
À première vue, la chose qui nous a frappés, c’est le style de la moto.
Sachant que le concepteur original de la MM1 était auparavant un pilote Ducati champion du Monde Superbike, la position de conduite de la MM1 est presque, au millimètre, identique à la Ducati 916/996 de série.
En regardant la MM1, maintenant vêtu de fibre de carbone brute avec des accents de peinture bleu électrique, nous avons certainement pu voir des touches de l’ADN de la Ducati 916 ici et là,
malgré le fait que cette moto n’avait rien à voir avec le génie de Massimo Tamburini. L’échappement sous la selle, avec trois sorties, est une affaire massive, et très distinctif dans le son.
Le pilote s installe sur la moto assez facilement, avec toutes les commandes à portée de main.
Il estfacile de sentir la précision de l’usinage dans la boîte de vitesses et le moteur, avec les pistons volontairement rageur jusqu’à la zone rouge. L’injection de carburant cependant, a montré son âge de conception,
pas tout à fait être aussi lisse à faible vitesse d ouverture.
Mais, ce n’était pas la raison pour laquelle a été créé cette ex Petronas. C etait, d’abord et avant tout, une arme de piste, et conçu pour faire une seule chose, aller vite dans les virages et
tres tres vite en ligne droite tout en laissant le pilote être maitre a bord.
Mais ce n est pas fini..
Combien de personnes ont pu vraiment essayer cette moto?
En 2012, un journaliste essayeur de MCN a finalement pu rouler sur une des deux Petronas FP1 sur la route en Suisse, grâce à son propriétaire Livio Kagi.
Michael Guy de MCN a roulé sur la moto et s’est délecté de sa puissance forte et linéaire. La moto Guy était l’une des deux seules FP1 en Europe à l’époque, mais a malheureusement été perdu dans un incendie
dans le garage de Kagi en 2013.
L incendie malheureux
Une rare Petronas FP1 de 33 000 £ a été détruit par un incendie, quelques jours avant qu’il ne soit livré à un client au Royaume-Uni.
La moto était en train d’être revise dans l’atelier de Zurich du spécialiste du FP1 Livio Kagi lorsqu’elle a pris feu, causant des brûlures aux mains de Kagi et mettant le feu à l’atelier.
Kagi, qui dit que l’incendie a probablement commencé quand une étincelle a allumé un résidu de carburant renversé sur le réservoir d’essence, il a dû traîner la moto en feu
hors des locaux pour empêcher une deflagration.
« Il était à cinq mètres de la porte, dit-il à MCN, mais il y avait trois autres motos sur le chemin. Au moment où je les avais déplacés et est retourné à la Petronas FP1,
Les plaquettes de frein avaient fondues sur le disque et j ai donc dû soulever celle-ci et la glisser dehors à travers la fumée épaisse. Je pensais que j’allais m’évanouir.»
Tim Thompson,un autre journaliste essayeur de MCN qui a roulé l’autre FP1 a dit que la machine etait comme une grosse 600cc qui vibre,laisse une flaque d’huile partout où elle s’arrête
et a besoin de demarreur a rouleaux pour commencer le run... »
Essai de la Momoto MM1 en Malaisie en 2016
Alors, après avoir approché et fait le tour de la MM1 Momoto, qu’en avons-nous pensé?
À première vue, la chose qui nous a frappés, c’est le style de la moto.
Sachant que le concepteur original de la MM1 était auparavant un pilote Ducati champion du Monde Superbike, la position de conduite de la MM1 est presque, au millimètre, identique à la Ducati 916/996 de série.
En regardant la MM1, maintenant vêtu de fibre de carbone brute avec des accents de peinture bleu électrique, nous avons certainement pu voir des touches de l’ADN de la Ducati 916 ici et là,
malgré le fait que cette moto n’avait rien à voir avec le génie de Massimo Tamburini. L’échappement sous la selle, avec trois sorties, est une affaire massive, et très distinctif dans le son.
Le pilote s installe sur la moto assez facilement, avec toutes les commandes à portée de main.
Il estfacile de sentir la précision de l’usinage dans la boîte de vitesses et le moteur, avec les pistons volontairement rageur jusqu’à la zone rouge. L’injection de carburant cependant, a montré son âge de conception,
pas tout à fait être aussi lisse à faible vitesse d ouverture.
Mais, ce n’était pas la raison pour laquelle a été créé cette ex Petronas. C etait, d’abord et avant tout, une arme de piste, et conçu pour faire une seule chose, aller vite dans les virages et
tres tres vite en ligne droite tout en laissant le pilote être maitre a bord.
Re: Petronas FP1,le fiasco!
Merci Naga pour l'exhumation.
Je ne peux m'empêcher de penser au gaspillage que ça représente, en ingénierie, développement, haute technologie...une économie de fou
Je ne peux m'empêcher de penser au gaspillage que ça représente, en ingénierie, développement, haute technologie...une économie de fou
Fundurouge- Admin
- Messages : 1309
Date d'inscription : 24/03/2020
Localisation : Entre le centre du Bt W et le sud de l'Ardenne
Re: Petronas FP1,le fiasco!
Merci Naga pour l'exhumation.
Je ne peux m'empêcher de penser au gaspillage que ça représente, en ingénierie, développement, haute technologie...une économie de fou
Je ne peux m'empêcher de penser au gaspillage que ça représente, en ingénierie, développement, haute technologie...une économie de fou
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Localisation : Entre le centre du Bt W et le sud de l'Ardenne
Re: Petronas FP1,le fiasco!
Il faut noter que le Momoto MM1 que nous avons sorti était un prototype de pré-commercialisation. Par conséquent, il n’y avait pas les accessoires spécifiques à la route qui seront inclus
pour l homologation qui seront offerts à la vente, comme les clignotants, rétroviseurs et feux arrière.
En vitesse de croisière sur l’autoroute, le MM1 n’était pas aussi inconfortable, l’ergonomie sage, comme nous le pensions.Cependant comme toute moto de course,le moteur a besoin
d etre chauffe avant de prendre des tours a hauts regimes.On sent que les suspensions Olhins ont 15 ans d age heureusement qu elles sont reglables dans tous les sens.
Les motos de sport d’aujourd’hui ont fait un bond en avant dans la technologie de suspension.
Le reste du Momoto MM1 reflète la technologie de cette époque, sans ABS, sans contrôle de traction, sans modes de conduite. Encore une fois, toutes ces choses ne sont pas nécessaires
pour une machine de route, et lea MM1 fait assez bien sans ces choses.
En regardant à l’intérieur du cockpit, un seul écran LCD monochrome affiche toutes les informations nécessaires, et c’était high-tech - en 2005.
Conscients que nous roulions sur quelque chose de presque irremplaçable, nous avons refusé de savoir si la lumière d eclairage montée au centre du tableau de bord fonctionnait.
Vêtu en fibre de carbone, le MM1 est une beauté, avec ses lignes fluides lisses du carénage et de coque de selle . Les phares du double projecteur à l’avant – de l’art à l’époque – ont été quelque peu perdus
dans les lignes du carénage avant.
Alors, qui a besoin d’ acheter une Momoto MM1?
Eh bien, au prix demandé actuel, le client a beaucoup de choix. Les machines modernes sont plus faciles à piloter, plus faciles à entretenir et offrent des performances comparables, sinon meilleures.
Mais, pourquoi acheter une MM1 ?
Eh bien, pour une chose, vous serez l une des rare personne a avoir cette moto sur la route .
Une autre chose est que l’exclusivité même du MM1 signifie qua sa cote d occasion pourrait enfler, au fil du temps.
Vous aurez aussi est un morceau de l’histoire de la course moto, avec une connexion malaisienne, et un moteur de course Suter, pour un prix raisonnable.
source
paultan.org
pour l homologation qui seront offerts à la vente, comme les clignotants, rétroviseurs et feux arrière.
En vitesse de croisière sur l’autoroute, le MM1 n’était pas aussi inconfortable, l’ergonomie sage, comme nous le pensions.Cependant comme toute moto de course,le moteur a besoin
d etre chauffe avant de prendre des tours a hauts regimes.On sent que les suspensions Olhins ont 15 ans d age heureusement qu elles sont reglables dans tous les sens.
Les motos de sport d’aujourd’hui ont fait un bond en avant dans la technologie de suspension.
Le reste du Momoto MM1 reflète la technologie de cette époque, sans ABS, sans contrôle de traction, sans modes de conduite. Encore une fois, toutes ces choses ne sont pas nécessaires
pour une machine de route, et lea MM1 fait assez bien sans ces choses.
En regardant à l’intérieur du cockpit, un seul écran LCD monochrome affiche toutes les informations nécessaires, et c’était high-tech - en 2005.
Conscients que nous roulions sur quelque chose de presque irremplaçable, nous avons refusé de savoir si la lumière d eclairage montée au centre du tableau de bord fonctionnait.
Vêtu en fibre de carbone, le MM1 est une beauté, avec ses lignes fluides lisses du carénage et de coque de selle . Les phares du double projecteur à l’avant – de l’art à l’époque – ont été quelque peu perdus
dans les lignes du carénage avant.
Alors, qui a besoin d’ acheter une Momoto MM1?
Eh bien, au prix demandé actuel, le client a beaucoup de choix. Les machines modernes sont plus faciles à piloter, plus faciles à entretenir et offrent des performances comparables, sinon meilleures.
Mais, pourquoi acheter une MM1 ?
Eh bien, pour une chose, vous serez l une des rare personne a avoir cette moto sur la route .
Une autre chose est que l’exclusivité même du MM1 signifie qua sa cote d occasion pourrait enfler, au fil du temps.
Vous aurez aussi est un morceau de l’histoire de la course moto, avec une connexion malaisienne, et un moteur de course Suter, pour un prix raisonnable.
source
paultan.org
Re: Petronas FP1,le fiasco!
_________________
« Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon. »Jean-Claude Van Damme
Re: Petronas FP1,le fiasco!
C est pas encore fini
2018
60 Foggy-Petronas FP1 vont bientôt être mises en vente aux enchères par Lanzante Motorsports en Angleterre.
Voici une opportunité à ne pas manquer. Sans doute votre seule chance de vous offrir à un prix raisonnable une moto de route qui n’a jamais été vendue et n’a été produite
que pour satisfaire aux exigences d’homologation afin de participer au mondial Superbike entre 2003 et 2006.
La Foggy-Petronas FP1 est en effet cette superbe sportive 3 cylindres de 900cc née de l’association entre Carl Fogarty et le géant pétrolier Malais Petronas
(qui fait son retour en MotoGP en 2019 avec l’équipe satellite Yamaha).
Une machine pensée et développée pour le Superbike et qui n’a malheureusement jamais récolté les résultats escomptés.
150 machines avaient été produites à l’époque, 75 en Malaisie et 75 en Angleterre.
Et c’est ce second stock, qui n’a manifestement jamais été envoyé en Malaisie, qui se retrouve en grande partie à la vente aujourd’hui après avoir été redécouvert en 2010.
Des machines dans leur configuration d’origine avec leur partie-cycle haut de gamme d’époque et une puissance de 127 chevaux pour 180 kg.
Des pièces de choix pour les collectionneurs et qui sont estimés autours de 28 000 €.
J ai retrouve l essai de la moto par MCN de Livio Kagi en 2012
https://www.youtube.com/watch?v=iaNFRuNz0Zw&feature=emb_logo
Une autre qui fait un bruit de tronconneuse !
https://www.youtube.com/watch?v=_NpWs7TWkZk
2018
60 Foggy-Petronas FP1 vont bientôt être mises en vente aux enchères par Lanzante Motorsports en Angleterre.
Voici une opportunité à ne pas manquer. Sans doute votre seule chance de vous offrir à un prix raisonnable une moto de route qui n’a jamais été vendue et n’a été produite
que pour satisfaire aux exigences d’homologation afin de participer au mondial Superbike entre 2003 et 2006.
La Foggy-Petronas FP1 est en effet cette superbe sportive 3 cylindres de 900cc née de l’association entre Carl Fogarty et le géant pétrolier Malais Petronas
(qui fait son retour en MotoGP en 2019 avec l’équipe satellite Yamaha).
Une machine pensée et développée pour le Superbike et qui n’a malheureusement jamais récolté les résultats escomptés.
150 machines avaient été produites à l’époque, 75 en Malaisie et 75 en Angleterre.
Et c’est ce second stock, qui n’a manifestement jamais été envoyé en Malaisie, qui se retrouve en grande partie à la vente aujourd’hui après avoir été redécouvert en 2010.
Des machines dans leur configuration d’origine avec leur partie-cycle haut de gamme d’époque et une puissance de 127 chevaux pour 180 kg.
Des pièces de choix pour les collectionneurs et qui sont estimés autours de 28 000 €.
J ai retrouve l essai de la moto par MCN de Livio Kagi en 2012
https://www.youtube.com/watch?v=iaNFRuNz0Zw&feature=emb_logo
Une autre qui fait un bruit de tronconneuse !
https://www.youtube.com/watch?v=_NpWs7TWkZk
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