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Etonnant: en Belgique il y a des scooters et des motos hybrides et diesels - Mais elles vont être interdites à Bruxelles.

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Etonnant: en Belgique il y a des scooters et des motos hybrides et diesels - Mais elles vont être interdites à Bruxelles.  Empty Etonnant: en Belgique il y a des scooters et des motos hybrides et diesels - Mais elles vont être interdites à Bruxelles.

Message par Fundurouge Sam 26 Juin - 12:23

Article du Journal "Le Soir" de ce samedi matin (mais mêmes information dans la Libre Belgique, autre important quotidien francophone en Belgique).

Très/trop surprenant (voir le tableau): ni nos "gouvernants", ni nos journalistes ne connaissent le dossier affraid
A Bruxelles (mais d'autres villes vont suivre probablement!):
Les scooters et motos hybrides et diesels seront interdites à partir de 2025 et pas moyen de trouver la liste des engins concernés confused

Ce n'est qu'un élément, mais qui prouve bien que des décisions sont prises sans que les décideurs maîtrisent les données...ça fait peur que des décisions peuvent entrer en vigueur de cette manière "bâclée".

A Anvers, un très grand port européen, pollué comme tous les ports est la ville où il fait le moins bon respiré (et pas seulement à cause des carburants, pour "la" politique, c'est la même chose)...cependant c'est aussi la ville où l'on a mis en place la première (à vérifier) LEZ en Belgique....Vraiment paradoxal bounce
Mais les "gros" intérêts économiques sont les seuls prioritaires affraid

Bref on nous Sleep

"A Bruxelles, la sortie du thermique évitera une centaine de morts par an.
Etonnant: en Belgique il y a des scooters et des motos hybrides et diesels - Mais elles vont être interdites à Bruxelles.  High_d-20210625-GNETLU

Les véhicules légers   à combustion interne seront bannis   de Bruxelles à partir   de 2030 pour le diesel et 2035 pour l’essence. Cette décision prise   par le gouvernement bruxellois est encadrée par des mesures d’accompagnement censées en atténuer   les éventuels effets sociaux et économiques.
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A partir de 2030, les véhicules légers roulant au diesel seront interdits sur le territoire bruxellois. Les motorisations à essence obtiennent un sursis jusqu’en 2035. A compter de cette date, seules les voitures et camionnettes « zéro émission » seront admises à Bruxelles, a décidé le gouvernement régional. Le calendrier actuel de la zone de basses émissions qui s’arrête en 2025 est ainsi complété jusqu’en 2035. Tous les véhicules sont concernés peu ou prou par la mesure. En 2028, les scooters thermiques seront interdits. En 2030, ce sera au tour des véhicules légers (voitures, camionnettes et petits camions) diesels, qu’ils soient « purs » ou hybrides. En 2035, c’en sera fini de ces mêmes véhicules légers s’ils sont à essence, hybrides, mais aussi au LPG et CNG (gaz naturel fossile comprimé), de même que les motos et les quads. Seules exceptions : les poids lourds et les véhicules spéciaux (police, ambulance, véhicules de l’armée, etc.)
Les dates d’interdiction ont été choisies, assure-t-on au gouvernement bruxellois, après consultation d’experts ayant assuré que des alternatives « zéro émission » (électrique ou hydrogène, neuves et de seconde main) seront disponibles sur le marché à des prix abordables. Les véhicules concernés sont aussi bien ceux des particuliers que des entreprises et des administrations. Gros consommateurs de kilomètres, les taxis qui roulent souvent au diesel, devront être « zéro émission » à partir de 2025 pour les nouvelles immatriculations, disait déjà le plan énergie-climat de la Région. Ils seront aussi touchés par l’interdiction des moteurs thermiques à partir de 2030. « Vu le nombre important de kilomètres qu’ils effectuent, ce sera un gain important pour eux de passer à l’électrique, dit une source. Par ailleurs, vu leur visibilité, ce sera une belle vitrine pour l’électrification ». Les bus de la Stib devront aussi s’électrifier : ce sera en 2036, trois ans plus tôt que prévu. Une mesure qui est déjà financée, dit-on en coulisse.
Impératifs sanitaires et climatiques
La décision prise par le gouvernement se justifie par des impératifs sanitaires et climatiques, explique Rudi Vervoort (PS), le ministre-président bruxellois. Pour suivre ces deux objectifs, la Région dispose de plusieurs leviers. Le premier d’entre eux est le plan de mobilité « Good Move » dont l’application devrait permettre une réduction de 24 % de l’usage de la voiture à l’horizon 2030 par rapport à 2015. Good Move doit inciter les Bruxellois et les visiteurs à faire effectuer un transfert modal de la voiture vers d’autres modes de déplacement (marche, transport en commun, vélo, voitures partagées, micromobilité, etc.). Il s’accompagnera d’investissements importants dans les transports en commun (déjà un milliard en 2020), promet-on à Bruxelles, d’aménagements supplémentaires pour les vélos et dans les alternatives à la voiture individuelle.
Le deuxième levier est la zone de basses émissions et l’interdiction progressive des véhicules à combustion interne.
Sur le plan de la santé publique, la mise en œuvre de ces deux leviers devrait permettre d’éviter chaque année de 100 à 110 décès prématurés dus à la pollution de l’air au dioxyde d’azote et aux particules fines PM 2.5 . Ces prévisions figurent dans une étude réalisée par l’institut flamand Vito. Ce dernier s’attend à une baisse de 25 % des maladies liées au NO 2 comme l’asthme, les cancers du poumon et les troubles respiratoires chroniques. Il prédit également une diminution de 7,5 % des problèmes liés à la pollution aux particules fines (PM 10 et PM 2.5 ). Au total, ce serait 440 cas d’asthmes en moins et 21 hospitalisations en moins pour des enfants de 0 à 4 ans, estiment les chercheurs.
Ce gain de santé et de bien-être s’accompagnerait d’un gain économique disent les chercheurs : de 100 à 350 millions d’euros seraient évités en 2030 en soins de santé, mais aussi en coûts indirects (absentéisme au travail, perte d’espérance de vie, etc.). « Les premières années de la zone de basses émissions sont déjà positives », insiste le ministre bruxellois de l’environnement Alain Maron (Ecolo). « Depuis son introduction, en 2018, les analyses montrent que les émissions de NO 2 ont diminué de 11 % et celles de particules fines de 11,5 % en Région bruxelloise ». A partir du 1 er janvier prochain, une nouvelle étape entre en vigueur. Les véhicules diesel de norme Euro4 seront interdits en ville. Plus de 120.000 véhicules, – un sur quatre à Bruxelles – seront, à cette date, concernés par l’interdiction.
Mais au fil du temps, alors que la pollution de l’air diminue à Bruxelles, la zone de basses émissions devient de plus en plus une mesure climatique. Good Move et le durcissement de la LEZ suivi du « thermic ban » permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport de 65 à 75 % en 2030 par rapport à aujourd’hui, estime Bruxelles Environnement. A Bruxelles en 2017, le secteur du transport était responsable de 30 % des émissions totales de dioxyde de carbone (CO 2 ) . Des émissions qui sont restées constantes depuis 1990.
Le nouveau calendrier de la LEZ (zone de basses émissions) ira de pair avec des mesures d’accompagnement, ont détaillé les ministres bruxellois. Le nombre de points de rechargement pour véhicules électriques va augmenter, dit-on. Ils sont à peine 340 aujourd’hui sur l’espace public (non compris les bornes « privées »), au minimum 400 de plus, accessibles au public s’ajouteraient en 2022 pour arriver à 22.000 points en 2035. Alors que 53 % des ménages bruxellois ne possèdent pas de voiture, le budget de la prime Bruxell’Air qui bénéficie aux automobilistes qui choisissent d’abandonner leur voiture sera quadruplé et modulé en fonction des revenus.
La trop méconnue « prime LEZ » que peuvent demander les indépendants et les PME qui devraient changer leur véhicule pour le rendre conforme à la LEZ sera enfin augmentée et couvrira au final la différence de prix entre une voiture ou une camionnette électrique et son équivalent thermique.
Une décision qui ne fait pas que des heureux
La décision bruxelloise a été dénoncée par la fédération pétrolière de Belgique qui y voit une position « idéologique en opposition avec la réalité technologique. Les voitures thermiques modernes ont leur place sur nos routes », affirme-t-elle. De son côté, le secteur automobile regrette que le gouvernement bruxellois « témoigne une réelle méconnaissance du secteur automobile » et attaque sur l’inexistence « d’un réseau de bornes de recharge efficace ». L’interdiction des motorisations thermiques, conclut-on « est simpliste dès lors que l’on ne connaît encore rien des progrès dont va bénéficier le moteur thermique haute technologie à haut rendement ni des carburants synthétiques zéro émission nette de carbone qui permettront de le faire fonctionner ».

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Message par jerry lee Sam 26 Juin - 13:36

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