Fin des moteurs thermiques en 2035
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Fin des moteurs thermiques en 2035
Exit le moteur thermique à l’horizon 2035 pour les voitures en Europe, mais qu’en est-il pour les motos et scooters ?
Sur quoi se basent les 27 pour bannir un moteur qui peut fonctionner aux carburants bio. Un verdict qui semble bien hâtif alors que l’on ne sait pas tout sur l’électrique. On dirait un procès à charge !
Faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre au monde est l'objectif des 27 états membres de l'UE qui se sont engagés le 14 juillet 2021 pour réduire leurs émissions de carbone de 55% pour les voitures
et de 50% pour les camionnettes d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Mais aussi 0 émission pour les voitures neuves en 2035. Et pour y arriver on tue donc le moteur thermique à cet horizon.
Quid de la moto et des deux roues légers ? On nous aurait oublié ?
Pour vivre heureux vivons caché et peut être que nos chères instances européennes, qui n'ont finalement jamais intégré le deux roues motorisés dans leur plan de mobilité, nous ont oublié ?
Il y a malheureusement encore du temps pour rectifier cela lors de l'établissement des décrets d'application des 12 projets de réglements et directives dans un document de 3795 pages
qui prend en compte tous les axes de réductions de nos émissions carbone et même importations...
Après le scandale du Dieselgate, les constructeurs auto n'ont plus la parole et plus aucun lobbying ne vient contrer la vague verte dans les discours.
Le moteur thermique a donc été cloué au pilori, sans aucune véritable étude sur tout le cycle de vie d'une voiture, de la production au recyclage.
Pour le moment on vise juste régler le problème en supprimant la pollution dans les villes, ce que les ZFE s'étaient déjà largement chargées de faire, repoussant les vieux véhicules hors des remparts
et les production sales hors d'Europe...
On a donné aucune chance à l'industrie de faire des moteurs encore plus sobres, de fonctionner au gaz ou autres. C'est NON au thermique !
Et pourtant quand on voit dans nos essais que maintenant les derniers modèles de scooter Euro5 sont mesurés à moins de 3 litres/100kms sans avoir rien perdus de leurs performances ou si peu.
La moto aura disparue en 2035 ?
Aucune trace de l'interdiction du moteur thermique sur les deux roues motorisés dans ces mesures pour 2035, mais peut être que c'est un faux problème car ils auront disparu avant ... pour cause de bruit !
En effet, les confinements liés à la pandémie ont habitué les habitants des villes au silence et je comprend qu'ils ne supportent plus ces motos ou scooters en pot adaptable
qui déchirent l'atmosphère sans respect des autres... Désormais la liberté individuelle prend le pas sur la liberté collective et cela explique que notre société est en fin de cycle,
comme le moteur thermique...
Dommage !
source
motoservices.com
Sur quoi se basent les 27 pour bannir un moteur qui peut fonctionner aux carburants bio. Un verdict qui semble bien hâtif alors que l’on ne sait pas tout sur l’électrique. On dirait un procès à charge !
Faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre au monde est l'objectif des 27 états membres de l'UE qui se sont engagés le 14 juillet 2021 pour réduire leurs émissions de carbone de 55% pour les voitures
et de 50% pour les camionnettes d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Mais aussi 0 émission pour les voitures neuves en 2035. Et pour y arriver on tue donc le moteur thermique à cet horizon.
Quid de la moto et des deux roues légers ? On nous aurait oublié ?
Pour vivre heureux vivons caché et peut être que nos chères instances européennes, qui n'ont finalement jamais intégré le deux roues motorisés dans leur plan de mobilité, nous ont oublié ?
Il y a malheureusement encore du temps pour rectifier cela lors de l'établissement des décrets d'application des 12 projets de réglements et directives dans un document de 3795 pages
qui prend en compte tous les axes de réductions de nos émissions carbone et même importations...
Après le scandale du Dieselgate, les constructeurs auto n'ont plus la parole et plus aucun lobbying ne vient contrer la vague verte dans les discours.
Le moteur thermique a donc été cloué au pilori, sans aucune véritable étude sur tout le cycle de vie d'une voiture, de la production au recyclage.
Pour le moment on vise juste régler le problème en supprimant la pollution dans les villes, ce que les ZFE s'étaient déjà largement chargées de faire, repoussant les vieux véhicules hors des remparts
et les production sales hors d'Europe...
On a donné aucune chance à l'industrie de faire des moteurs encore plus sobres, de fonctionner au gaz ou autres. C'est NON au thermique !
Et pourtant quand on voit dans nos essais que maintenant les derniers modèles de scooter Euro5 sont mesurés à moins de 3 litres/100kms sans avoir rien perdus de leurs performances ou si peu.
La moto aura disparue en 2035 ?
Aucune trace de l'interdiction du moteur thermique sur les deux roues motorisés dans ces mesures pour 2035, mais peut être que c'est un faux problème car ils auront disparu avant ... pour cause de bruit !
En effet, les confinements liés à la pandémie ont habitué les habitants des villes au silence et je comprend qu'ils ne supportent plus ces motos ou scooters en pot adaptable
qui déchirent l'atmosphère sans respect des autres... Désormais la liberté individuelle prend le pas sur la liberté collective et cela explique que notre société est en fin de cycle,
comme le moteur thermique...
Dommage !
source
motoservices.com
Re: Fin des moteurs thermiques en 2035
_________________
« Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon. »Jean-Claude Van Damme
Re: Fin des moteurs thermiques en 2035
Retrofit
Et si vous convertissiez votre deux-roues essence à l’électrique ?
Avec la nouvelle législation autorisant le rétrofit électrique depuis le mois de mars, la start-up Noil veut démocratiser la pratique pour les deux-roues en France,
notamment pour faire évoluer une mobilité plus propre.
La jeune pousse lance cette semaine ses précommandes. Nous avons donc rencontré l’un de ses co-cofondateurs, Clément Fleau.
Déjà avant toute chose, pouvez-vous nous présenter Noil ?
On a fondé Noil en 2019. Il s’agit du premier service d’électrification de scooters essence en France. Nous avons lancé notre offre pour deux choses : d’une part, pour la pression sociétale
que les motards et les utilisateurs de scooters ressentent au quotidien, de polluer et de faire du bruit ; et d’autre part, le constat que l’on a fait est que l’offre en électrique, en équivalent
à ce qu’on trouve en thermique, est souvent chère et limitée en nombre de modèles disponibles.
A qui s’adresse votre offre ?
On se concentre surtout sur la conversion des scooters. La moto est souvent utilisée pour le loisir alors que le scooter est davantage pour une utilisation utilitaire, souvent à un usage urbain,
qui correspond bien aux questions de la mobilité électrique. Notre ambition est donc de convertir en priorité les scooters mais aussi les véhicules anciens comme les mobylettes
à l’image des Peugeot 103, des Solex ou des vieux Vespa.
On vise avant tout les personnes qui gagneront en facilité d’utilisation, en fiabilité, en réduction par trois de leurs coûts d’usage et avec la possibilité de rouler proprement et silencieusement
tout en faisant une bonne action pour la planète.
Notre offre se décline aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels mais aussi les collectivités territoriales "
Quel a été votre rôle dans la mise en place de la nouvelle législation sur le rétrofit ?
On a commencé nos premiers prototypes fin 2018. On a fait ensuite la rencontre d’Arnaud Pigounides (co-président de l’association Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique ou AIRe)
qui roulait aux Etats-Unis avec une Porsche 914 électrifiée mais, à son retour, ne pouvait pas rouler en France. Ensemble, on a fait le constat qu’en France, il n’y avait pas de réglementation
qui permettait d’encadrer la conversion de véhicules essence vers l’électrique.
Cette association a fait un gros travail de lobbying auprès des instances réglementaires et en particulier auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Ce travail a abouti à la publication d’un arrêté ministériel le 3 avril 2020 pour définir le cadre réglementaire nécessaire à la création d’une filière de la conversion électrique de véhicules essence.
Comment comptez-vous vous faire connaître auprès des Français ?
Aujourd’hui, la communication a été plutôt limitée sur l’électrification des deux-roues car nous sommes les seuls acteurs qui se lancent sur le créneau.
On va donc lancer une campagne de précommandes qui va s’accompagner, en parallèle, de l’ouverture de notre centre de conversion en région parisienne.
Dans un second temps, on veut conclure des partenariats avec des garages qui, suite à une formation de notre part, pourront installer des kits d’électrification, et ce partout en France.
Concrètement, comment transforme-t-on un scooter ?
La majeure partie du travail se fait pendant la phase de recherche et développement. Un kit d’électrification est créé et doit être soumis à l’homologation.
Il suffit ensuite de venir chez nous où le véhicule est réceptionné. On dépose la motorisation essence, on installe notre kit d’électrification (moteur, batterie et électronique de puissance)
puis on remonte le tout pour faire des tests.
" Notre objectif est de réaliser l’électrification en 48 heures "
Pour le moment, on propose 8 modèles différents : les Piaggio Vespa toutes cylindrées, les Solex, les Peugeot 103 et les Yamaha X-Max.
On est ensuite capable de développer en quelques semaines un nouveau modèle, sous l’impulsion des demandes de nos futurs utilisateurs.
Tous les modèles sont rechargeables via une simple prise de courant.
Et du coup combien ça coûte ?
On propose toutes nos électrifications sous forme d’échelonnement de paiement sur 36 mois. Pour un Solex par exemple, ça commence à 1 500€.
Pour un 50 cm3, il faut compter 2 500€ ou 80€/mois et pour les plus gros modèles, 125 cm3 et +, 5 300€ ou 150€/mois.
Et qu’en est-il des tâches administratives ?
Au niveau de l’expérience utilisateur, on veut un produit clé en main. On prend donc en charge toute la partie du changement de carte grise et on s’assure également
que l’utilisateur puisse recevoir sa vignette Crit’Air. On a également conclu des partenariats avec des assureurs et des acteurs de la recharge pour que nos clients puissent profiter d’offres dédiées.
Quels sont vos objectifs à moyen terme ? Sur le long terme ?
La prochaine étape est pour nous la mise sur le marché des premiers véhicules électrifiés. Suite à ça, l’objectif est d’en convertir un maximum.
Aujourd’hui, on vise 10 000 véhicules sur les 5 prochaines années. C’est ambitieux mais aussi réaliste, car on veut accélérer la transition vers une mobilité urbaine durable avec nos armes,
même si ce ne sont pas les seules.
Quel impact a eu la crise sanitaire actuelle sur votre activité ?
Le principal impact a été de décaler le lancement des précommandes pour permettre à tous de manifester leur besoin. L’intérêt pour nous est de s’inscrire dans un projet d’économie circulaire
avec un impact environnemental le plus limité possible et donc inscrire ce projet dans le monde d’après… s’il existe !
Et si vous convertissiez votre deux-roues essence à l’électrique ?
Avec la nouvelle législation autorisant le rétrofit électrique depuis le mois de mars, la start-up Noil veut démocratiser la pratique pour les deux-roues en France,
notamment pour faire évoluer une mobilité plus propre.
La jeune pousse lance cette semaine ses précommandes. Nous avons donc rencontré l’un de ses co-cofondateurs, Clément Fleau.
Déjà avant toute chose, pouvez-vous nous présenter Noil ?
On a fondé Noil en 2019. Il s’agit du premier service d’électrification de scooters essence en France. Nous avons lancé notre offre pour deux choses : d’une part, pour la pression sociétale
que les motards et les utilisateurs de scooters ressentent au quotidien, de polluer et de faire du bruit ; et d’autre part, le constat que l’on a fait est que l’offre en électrique, en équivalent
à ce qu’on trouve en thermique, est souvent chère et limitée en nombre de modèles disponibles.
A qui s’adresse votre offre ?
On se concentre surtout sur la conversion des scooters. La moto est souvent utilisée pour le loisir alors que le scooter est davantage pour une utilisation utilitaire, souvent à un usage urbain,
qui correspond bien aux questions de la mobilité électrique. Notre ambition est donc de convertir en priorité les scooters mais aussi les véhicules anciens comme les mobylettes
à l’image des Peugeot 103, des Solex ou des vieux Vespa.
On vise avant tout les personnes qui gagneront en facilité d’utilisation, en fiabilité, en réduction par trois de leurs coûts d’usage et avec la possibilité de rouler proprement et silencieusement
tout en faisant une bonne action pour la planète.
Notre offre se décline aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels mais aussi les collectivités territoriales "
Quel a été votre rôle dans la mise en place de la nouvelle législation sur le rétrofit ?
On a commencé nos premiers prototypes fin 2018. On a fait ensuite la rencontre d’Arnaud Pigounides (co-président de l’association Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique ou AIRe)
qui roulait aux Etats-Unis avec une Porsche 914 électrifiée mais, à son retour, ne pouvait pas rouler en France. Ensemble, on a fait le constat qu’en France, il n’y avait pas de réglementation
qui permettait d’encadrer la conversion de véhicules essence vers l’électrique.
Cette association a fait un gros travail de lobbying auprès des instances réglementaires et en particulier auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Ce travail a abouti à la publication d’un arrêté ministériel le 3 avril 2020 pour définir le cadre réglementaire nécessaire à la création d’une filière de la conversion électrique de véhicules essence.
Comment comptez-vous vous faire connaître auprès des Français ?
Aujourd’hui, la communication a été plutôt limitée sur l’électrification des deux-roues car nous sommes les seuls acteurs qui se lancent sur le créneau.
On va donc lancer une campagne de précommandes qui va s’accompagner, en parallèle, de l’ouverture de notre centre de conversion en région parisienne.
Dans un second temps, on veut conclure des partenariats avec des garages qui, suite à une formation de notre part, pourront installer des kits d’électrification, et ce partout en France.
Concrètement, comment transforme-t-on un scooter ?
La majeure partie du travail se fait pendant la phase de recherche et développement. Un kit d’électrification est créé et doit être soumis à l’homologation.
Il suffit ensuite de venir chez nous où le véhicule est réceptionné. On dépose la motorisation essence, on installe notre kit d’électrification (moteur, batterie et électronique de puissance)
puis on remonte le tout pour faire des tests.
" Notre objectif est de réaliser l’électrification en 48 heures "
Pour le moment, on propose 8 modèles différents : les Piaggio Vespa toutes cylindrées, les Solex, les Peugeot 103 et les Yamaha X-Max.
On est ensuite capable de développer en quelques semaines un nouveau modèle, sous l’impulsion des demandes de nos futurs utilisateurs.
Tous les modèles sont rechargeables via une simple prise de courant.
Et du coup combien ça coûte ?
On propose toutes nos électrifications sous forme d’échelonnement de paiement sur 36 mois. Pour un Solex par exemple, ça commence à 1 500€.
Pour un 50 cm3, il faut compter 2 500€ ou 80€/mois et pour les plus gros modèles, 125 cm3 et +, 5 300€ ou 150€/mois.
Et qu’en est-il des tâches administratives ?
Au niveau de l’expérience utilisateur, on veut un produit clé en main. On prend donc en charge toute la partie du changement de carte grise et on s’assure également
que l’utilisateur puisse recevoir sa vignette Crit’Air. On a également conclu des partenariats avec des assureurs et des acteurs de la recharge pour que nos clients puissent profiter d’offres dédiées.
Quels sont vos objectifs à moyen terme ? Sur le long terme ?
La prochaine étape est pour nous la mise sur le marché des premiers véhicules électrifiés. Suite à ça, l’objectif est d’en convertir un maximum.
Aujourd’hui, on vise 10 000 véhicules sur les 5 prochaines années. C’est ambitieux mais aussi réaliste, car on veut accélérer la transition vers une mobilité urbaine durable avec nos armes,
même si ce ne sont pas les seules.
Quel impact a eu la crise sanitaire actuelle sur votre activité ?
Le principal impact a été de décaler le lancement des précommandes pour permettre à tous de manifester leur besoin. L’intérêt pour nous est de s’inscrire dans un projet d’économie circulaire
avec un impact environnemental le plus limité possible et donc inscrire ce projet dans le monde d’après… s’il existe !
Re: Fin des moteurs thermiques en 2035
Je pourrais en effet convertir ma CB200 en électrique...
https://www.motoservices.com/actualite-vehicule-electrique/Honda-CB200-electrique-c-est-l-Omega-EV200.htm
https://www.motoservices.com/actualite-vehicule-electrique/Honda-CB200-electrique-c-est-l-Omega-EV200.htm
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« Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon. »Jean-Claude Van Damme
Re: Fin des moteurs thermiques en 2035
Comme il est dit dans un commentaire: 50kms d autonomie et 30 kms en s amusant un peu..et combien d heures pour recharger ?
A quoi ca sert ?
A quoi ca sert ?
Re: Fin des moteurs thermiques en 2035
Effectivement, la recharge (mais pas que) pose beaucoup de questions.
Il y aura à nouveau "ceux" qui auront accès facilement et pour les autres, attendre le ruissellement ...théorie chère aux économistes, pas spécialement "à la pointe"
Il y aura à nouveau "ceux" qui auront accès facilement et pour les autres, attendre le ruissellement ...théorie chère aux économistes, pas spécialement "à la pointe"
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